We have a dream! One day we will give fun around us. We want to share our stories and the best jokes ever. Are you able to follow us in our adventures ?
4 Juillet 2015
Hello !
Voici le dernier épisode de notre première mission, enjoy !!
On prit tous bien cette nouvelle et on tint à le témoigner. C’est pourquoi, Michael se défoulait sur la porte, Tori sur la trappe, Allison cherchait une autre issue en marmonnant des choses fort sympathiques à l’encontre de Mr.Lebaintor. Prise d’un éclair de lucidité, j’interpellai les autres:
-On a nos téléphones ! Vous n’avez pas des amis à appeler ? -silence- Visiblement non, je suppose qu’on abandonne l’idée d’appeler nos parents, et du coup les secours, les pompiers ou autres ….Génial …
-Il faut qu’on sorte de là !
-Sans blague ?! Soyons organisés,hum…
-Là haut !
-Quoi « là haut »Alison ?
-Il y des conduits d’aération.
-Génial, prenez un chaise !
Michael prit alors une chaise et la colla contre le mur, il monta dessus, mais sa taille lui fit défaut, de même pour chacun de nous.On rassembla nos forces afin de rapprocher la table, et on mit la chaise dessus. Enfin !
Michael se faufila le premier dans le conduit, suivi de Tori, Allison et je fermai la marche. Mais on n’était pas sorti de l’auberge,on se trouvait dans un conduit, serré comme les mailles d’un tricot, dans le noir. On avança à l’aveuglette, rédigeant mentalement nos testaments, quand Michael s’écria :
-De la lumière !
-C’est ça ouais, ne joue pas avec mes nerfs !
-Mais si Tori, regarde…
Il y avait effectivement de la lumière, et en se rapprochant, Michael nous apprit qu’il s’agissait du réverbère d’une rue. Liberté. On se laissa tous glisser le long du mur sur lequel débouchait le conduit. Mais, une fois qu’on était tous sur la terre ferme, on se rendit compte, qu’on était dans une rue inconnue de nous tous, déserte, évidemment, et que il devait être aux alentours de minuit. Bon, il faudrait peut être arrêter avec les faux espoirs !
Michael proposa alors d’aller à droite tandis que Tori suggéra d’aller à gauche. Allison et moi échangeâmes un regard désespéré et je suis sûre que même la pleine lune qui éclairait le ciel se moquait de nous. Enfin, après maintes et maintes tergiversations, trouvant que ça commençait à bien faire, on s’en remit au hasard, et finalement, la petite troupe qu’on était alla a droite. On marcha longtemps, très longtemps, jusqu’à ce que l’excitation et l’adrénaline se retirèrent et que la fatigue prit leur place. La route paraissait sans fin. A notre gauche, un terrain vague avec des bricoles qui ont l’air d’avoir un demi siècle, à notre droite, des bâtiments, ou plutôt des murs, grisâtres. La route était bordée d’arbres et de réverbères. Epuisés, les jambes en compotes, affamés, on décida de s’arrêter et de se préparer un endroit pour dormir. Michael et Tori partirent en expédition dans le terrain vague, et, tandis que que Allison ratissait l’endroit où on installerait notre logement provisoire, je grimpais à l’arbre le plus proche,histoire de scruter les horizons. C’était désespérément vide, on se croirait dans une ville fantôme, et je me rendis compte du silence environnant. Ce n’est que lorsque j’entendis Michael et Tori revenir que j’entrepris de descendre. Seulement, lorsque je m’appuyais sur la dernière branche, celle-ci se plia et forma un angle droit, manquant de me faire tomber. J’atterris durement sur mes pieds. Cependant, ce n’était pas ma première préoccupation. En effet,l’écorce sombre et rugueuse avait été remplacée par ce qui me semblait être un ascenseur dernier cri. On s’était tous rassemblé autour de cet arbre et on se concerta du regard afin de s’assurer que ce n’était pas notre imagination qui nous jouait des tours. Etant la plus proche de l’arbre,j’adossai ma main sur la surface métallique et sursautai quand celle ci coulissa.
On entra tous et fîmes face à un ensemble de boutons qui me confirma que c’était un ascenseur. Allison, appuya sur celui sur lequel il était écrit QG et en un clin d’oeil, le porte se referma sur nous.On sentit alors que l’on commençait à descendre.L’ascenseur s’arrêta et la porte coulissa, nous libérant.On fut subjugué par la vue qui s’offrait à nous. Effectivement, on était entouré d’une multitude de salles avec baies vitrées et de couloirs dont on ne voyait le bout.Les baies vitrées nous permirent de voir une salle de classe, d’escalade, d’art martial, d’ordinateurs,de sports…et c’étaient les plus classiques ! La majorité des salles semblaient avoir une utilité qui m’était inconnue. Enfin, au centre, tout sourire, se dressait Mr Lebaintor en personne. Je pense que notre émerveillement, occupant toute nos pensées, dissipait notre envie de meurtre, mais à mon avis ce n’était qu’un question temps. Comme un seul homme, nous nous dirigeâmes vers cet homme qui allait bientôt entendre notre façon de pensée, mais celui-ci prit les devants :
-Bravo, je savais que vous y arriverez ! Mais si rapidement, vous m’impressionnez. Bienvenue au T.S.D !
On resta bouche bée.
-C’était…notre première mission ? Ça y est ? On est admis ? demanda Tori.
-Exactement, et comme je vous le disais, vous êtes les premiers. Des demain, je m’occuperais d’autres recrues, histoire que la semaine prochaine, on soit au moins une vingtaine.
-Stop, minute ! Votre mission, c’était de nous faire parvenir ici, c’est ça ? dit cependant Michael.
-Exact, d’ailleurs, je vous félicite, vous avez trouvé le bon arbre du premier coup !
-Vous voulez dire que si on ne l’avait pas trouvé par hasard, on aurait continuait à errer ? demanda Allison.
-C’est sur que dit comme ça …
-J’espère que vous aviez l’intention de payer de nos enterrements, grommelai-je.
-Bah, vous êtes là, non ? C’est l’essentiel. Je vous ferai parvenir la carte des différents passages pour accéder ici ainsi que vos emplois du temps, vous commencerait et la semaine prochaine, jeune spies. Vous allez suivre une formation intensive avant d’avoir, selon votre de niveau, vos premières missions. Ne vous en faites pas, je vous ferait visiter et vous donnerait un plan,surtout, qu’il y a aussi des jardins et des terrains de sport souterrains.
-Des jardins souterrains ? relevai-je.
-Tout à fait, soleil artificiel. Enfin, il se fait tard.
-Sans blague, commenta Tori.
-Je disais donc qu’il se faisait tard et vous avez cours demain.
A cette pensée, on grimaça tous.
-A quelle lycée vous êtes ? questionna Allison, je suis au lycée Cooper.
-Moi aussi,on répondit, d’un seule voix.
On se dévisagea surpris.
-Génial, et si on se donnait rendez vous, hum, à côté des vestiaires ?
On hocha la tête et avant d’avoir pu ajouter quoique ce soit,Mr Lebaintor dit :
-Bon, c’est bien beau mais je le répète, il se fait tard. Avant que vous ne vous en alliez, je tiens à vous préciser que le T.S.D. est, et doit rester secret. Je sais que vous n’avez pas d’ami.
-Pardon,le coupa Michael.
Il nous regarda avec un air condescendant.
-Je vous ai dit que je vous ai choisi, et « ne pas avoir d’ami » fait parti de mes critères. L’expérience montre que c’est ce qui est préférable. Enfin bref,pour l’instant, vu que vous ne connaissez pas les lieux,l’accès vous est interdit, cependant, à partir de la semaine prochaine,vous pourrez venir quand bon vous semble. Maintenant, il est temps que nos chemins se séparent.
-Mais ou est la sortie ?
Mr Lebaintor, sembla étudier sérieusement la question avant de s’adresser à nous :
-Ecoutez, il fait trop tard pour que vous rentriez à pieds, vous n’aurez qu’à prendre les tire-spies.
-Les quoi ?
-Tire-spies, pour simplifier, ce sont des tires-fesses améliorés, mais bon, là ce ne sont encore que des prototypes.Ils sont sur les bordures des murs des couloirs. Vous avez de la chance, le passage le plus proche de vos maisons respectives se trouvent au terminus de chaque couloir. Allison, c’est celui-ci, Tori,celui derrière toi, Michael, avance-toi vers le couloirs de gauche et Alex, c’est celui qui est juste en face de toi. Vous arriverez dans un croisement comme celui ci et vous n’aurez qu’à emprunter l’ascenseur. Au plaisir, nouveaux spies !
Et sur ce, il s’engouffra dans un passage. Quand à nous, on se rapprocha chacun de notre couloir respectif,sans un mot. Effectivement, il y avait bien de rangées de tires-fesses, ou du plutôt tire-spies. On se salua, et l’un après l’autre, on grimpa sur ce singulier mode de transport. Il allait plus vite que ce que j’aurait cru. Fascinée par le paysage, mais le cerveau embrumé, je me contentais de savourer pleinement de ce moment.
J’arrivais finalement chez moi et me faufilai dans ma chambre. Je me mis au lit, le sourire aux lèvres,ravie du tournant que prenait ma vie.
Alex.