Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Teen.Spies.Departement.

We have a dream! One day we will give fun around us. We want to share our stories and the best jokes ever. Are you able to follow us in our adventures ?

Tori persévère... "Le convive inconnue"

Restaurant Van Der Wood...

Restaurant Van Der Wood...

CHAPITRE 3 :

Elles riaient. A peine une minute en classe et voilà, elles commencent. Sans but, inutile, les filles du lycée se moquent déjà. De qui ? Moi. J’entreprenais de m’éclipser du cours d’économie afin de me concentrer sur la lettre mais ces pimbêches ne cesse de m’attaquer indirectement :

-On dit que c’est elle qui a tué son père.

-Lance l’une d’elle.

- Hanna, je vis au bout de sa rue et il fait très froid. C’est sa faute j’en suis sûre parce qu’on est en printemps et à la météo ils disent que à L.A. il fait chaud. Donc…pourquoi pas ici ?

- T’as trop raison Amber. Quand elle entre en cours, j’ai l’impression qu’il va neiger !

- Elle me fait trop flipper !

- D’ailleurs on dit que c’est pour ca que sa mère l’a abandonnée. Elle avait honte de sa fille.

-Regarde juste comment elle s’habille…

Impossible de me retenir plus longtemps je décide de me référer à un proverbe que me lançait mon grand-père étant plus jeune : la meilleure défense, c’est l’attaque. Je me retourne et m’écrit, en gardant mon sang-froid :

- Hé, Amber ! La météo ne t’a pas informé du blizzard présent dans ta tête ou il fait là aussi chaud comme à LA ?

C’est à ce moment que les garçons ont décidé de m’attaquer … Mais eux valorisent la violence et tentent un lancer de ciseaux amateur. A mon plus grand bonheur, le prof c’est retourné juste à temps. Mais même si les ciseaux volant en ma direction favorise mon innocence, le professeur ayant lui aussi ces propres préjugés sur mon cas m’a inculpé de tentative de meurtre sur mes camarades, de pitreries et d’agression avant de m’envoyer chez le directeur. D’un pas pesant, la gorge en feu, je quitte ma chaise pour traverser la classe sous les hurlements terrifiés des élèves. Inutile de me défendre devant l’état du professeur, je prends la route du bureau du directeur des larmes de colères logées au coin des yeux.

- 24H.

-Oui.

-Voilà 24H soit l’équivalent de trois journées de cours sans passer dans mon bureau. –m’annonce M. Sullivan, le directeur de l’établissement visiblement mécontent de me revoir.

J’avais confiance en toi, Tori. Mais tu as recommencé.

-Le professeur Leconte n’a pas bien interprété! Les ciseaux volés en ma direction ! Mais peu importe. J’ai compris que dans mon cas et avec mon dossier ca ne sert à rien de plaider non-coupable.

M. Sullivan militant pour la justice, a donc décidé de me croire mais de me punir tout de même en conséquence des actes que je n’ai pas commis pour ne pas discréditer la parole de Leconte. J’ai donc eu le droit à trois heures de colles hebdomadaire pour le reste de l’année.

La journée s’ensuivi malgré les commentaires et les rumeurs incessantes et hyperboliques de mon comportement matinale sans trop de dommage juste qu’a dix-sept heure.

La fin des cours s’annonce et je quitte l’établissement le plus rapidement possible pour l’ Hydropotes Inermis en quête de repos. Je ne voulais pas tout de suite entrer chez moi, j’avais besoin de rester seul pour réfléchir sur les plans de ma soirée. Ne voulant pas m’assoupir par peur de faire des cauchemars à nouveau, j’ai donc pris l’initiative de quitter mon temple afin de me rendre à ce fameux restaurant : Van der Wood.

Je mets quelques dispositifs de sécurité dans mon sac et sors la lettre en main, les nerfs à vif mais déterminé à me défouler sur quelqu’un.

Sur le toit de l’immeuble en face du restaurant, j’ai décidé d’établir mon campement. Mon grand-père ne risquait pas de s’inquiétait puisque qu’il pense que j’ai surement eu une retenue. Un brève rapport de situation me montre que le restaurant possède deux issus à l’arrière, une porte à l’avant et des conduits d’aérations sur le toit, mais incapable de dire où ils aboutissent, je décide de me concentrer sur autre chose.

Je relus la lettre une dernière fois. En plus de na pas avoir signé, l’auteur ose me donner un ordre en exigeant une tenue chic. Une raison de plus pour me méfier. Etant donnée que j’ai un léger trouble du comportement lorsqu’il s’agit d’autorité, j’ai omis la tenue chic laissant mes préférences pour un vieux survêtement. Mes jumelles sur le nez, un rapide check à ma montre et les premiers clients arrivent. Un groupe d’amis de l’âge de ma mère et un couple dans un premier temps. Tout paraissait calme, mais je n’en suis pas moins en colère. Je sors un couteau de combat « emprunté » à mon grand-père un an plus tôt et le coince dans ma ceinture. Je m’assois et attends.

Le soleil commence à faiblir, il se couche, enfin. Je regarde ma montre : vingt heures. C’est le moment de regarder qui se cache derrière cette lettre.

Sans prévenir, une voiture imposante arrive et se gare au milieu de la route. Une blonde habillée d’une robe rouge digne d’Hollywood descends et entre au restaurant. J’y pense « Tenue chic exigée ». Sûrement une coïncidence. Ensuite une deuxième fille brune s’approcha, elle aussi a essayé de porté une tenue chic malheureusement en vain. Elle a l’air excité voir même impatiente. Elle aussi aurait reçue une enveloppe inattendue ? Mais avant qu‘elle n’entre, un garçon en costume à la démarche confiante et à l’air curieux débarque au restaurant derrière la blonde d’Hollywood et la brune impatiente. Je le sais maintenant. Eux aussi sont de la partie.

Je me suis précipité vers la porte du restaurant, le maître d’hôtel était occupé à conduire les nouveaux venus à leur table. Je me suis approché du cahier de réservation et lu les noms inscrit pour ce soir vingt heure : Mlle. Alexandra, M. Mickaël, Mlle. Hale et Mlle. Payne. Payne. Définitivement je n’étais pas la seul invitée et visiblement qui que soit notre convive, il ou elle nous connaît bien. En dessous de nos noms je pus lire distinctement le nom de l’auteur de ce rendez-vous : M. Lebaintore.

Surprise par ce nom si intimidant et peu commun je décide de suivre le petit groupe entré précédemment afin d’assouvir ma curiosité et de soutirer quelques informations de base. Je me sentais prête à attaquer. Qui que soit cette homme, on devait s’expliquer.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article